Rencontre avec Catherine Salvadori, auteure de « TOUTE DE NOIR VECUE »
- Présentez-nous votre ouvrage
Mon témoignage « Toute de noir vécue », ou les viols de mère à fille, sujet tabou et sensible, exprime les traumatismes subis et les conséquences désastreuses : héroïne, viols répétés et incarcération. Une descente aux enfers, une autodestruction et la découverte de la psychanalyse, longue mais particulièrement salvatrice. Une identité trouvée, mais une
guérison impossible.
- Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai écrit ce témoignage, pour toutes les victimes silencieuses, entre non-dits, honte et culpabilité. L’inceste maternel, est rarement dénoncé, les mères toxiques sont légion et dans l’impunité ! Je veux parler, haut et fort, de mon parcours et de mon expérience pour en finir avec cette omerta.
Ma résilience, je l’ai obtenue grâce à un brillant psychanalyste, qui m’a suivi durant trente ans. Au fur et à mesure de cette analyse, j’ai pu entrevoir la lumière.
- À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Nous sommes tous concernés. Si, pour beaucoup d’entre nous, la mère représente la « Madone », protectrice et bienveillante, il y a nombre de « mères » toxiques, voire criminelles. Nous devons protéger nos enfants, envers et contre tous.
- Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
A travers ma parole, j’espère pouvoir transmettre, un message positif : j’ai réussi à transformer ces crimes sexuels, ces traumatismes, en épreuves surmontables. J’ai rencontré la résilience.
- Où puisez-vous votre inspiration ?
Ma voix, mes réflexions et mon décryptage en psychanalyse, ont suscité mon désir d’écrire ce témoignage, pour crier mes souffrances, longtemps niées. Pour parler à l’autre, lui dire qu’il est possible de s’absoudre de l’insupportable.
- Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Mes désirs d’écriture, sont en devenir …
Un sujet, une fois encore tabou, dont j’espère venir à bout.
- Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je tiens à remercier, toutes les personnes qui m’ont soutenue avec leurs messages, extrêmement bienveillants. Je continuerai, sans relâche, mon combat pour la parole exprimée.